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Coopération et échange de données comme base de l’Industrie 4.0

Un monde industriel mis en réseau et collaboratif devrait permettre davantage d’innovations et de profit. Les entreprises suisses veulent faire avancer fortement la numérisation jusque 2020.

Le thème Industrie 4.0 fait son chemin dans les entreprises, mais il est encore au début de son évolution. Cependant un net bond en avant sera effectué selon Alex Koster, partenaire et directeur-exécutif de PwC Strategy& Schweiz. Il pense que les coopérations et les partenariats sont critiques pour le succès. Une entreprise ne devrait pas considérer uniquement ses propres clients, elle devrait également impliquer leurs clients, jusqu’au client final. La vision de l’Industrie 4.0 exige en plus des standards aussi homogènes que possible à l’international pour un échange impeccable de données et d’informations. «Des standards et des normes clairement définis sont le fondement de la mise en réseau horizontale et verticale des chaînes de création de valeur. Ils permettent un échange impeccable inter-machines, inter-systèmes et inter-logiciels de données et d’informations», selon une étude du conseil d’entreprise PwC.

Mieux valoriser les données de la chaîne de création de valeur
Selon les enseignements acquis, le degré de numérisation des chaînes de création de valeur va nettement augmenter à l’avenir. Les entreprises s’attendent à ce que 86 % des chaînes de création de valeur horizontales et 80 % des chaînes verticales atteignent un degré de numérisation élevé avant la fin de cette décennie. Les montagnes de données acquises dans de telles chaînes de création de valeur numérisées sont en retour le fondement des améliorations des entreprises. 90 % des entreprises interrogées souhaitent faire davantage à partir de telles données.

Maturité rapide pour le marché, davantage d’innovations
Les flux de données le long de leur chaîne de création de valeur ne sont pas les seuls éléments importants pour l’Industrie 4.0. Le repérage univoque des produits, l’échange de données avec des partenaires de coopération et l’utilisation de ces données sont également significatifs. Les entreprises espèrent de cette mise en réseau horizontale plus intensive des innovations plus rapides et une maturité pour le marché rapide des produits. Seule l’implication d’une multitude d’entreprises permet également des «innovations révolutionnaires ». De nouveaux modèles d’affaires apparaissent si différentes entreprises apportent leurs compétences complémentaires respectives. À l’avenir, l’optimisation des processus commerciaux se déroulera au-delà des chaînes de création de valeur. Les entreprises interrogées estiment pouvoir atteindre des augmentations d’efficacité de 18 % environ sous cinq ans. De plus, l’Industrie 4.0 autorisera une toute nouvelle dimension de la traçabilité des données de matériels, de produits et de processus. Ceci permet aux entreprises d’implanter le contrôle de qualité plus en amont dans la chaîne de création de valeur. Les fournisseurs délivrent déjà des informations complètes relatives aux produits, grâce auxquelles le CV d’un produit est et reste transparent.

Coûts élevés, utilité floue
Cependant de nombreuses entreprises rencontrent des difficultés sur le chemin vers l’Industrie 4.0. Près de la moitié des entreprises interrogées citent comme obstacles une «utilité économique floue» et des coûts d’investissements trop élevés. Près d’un tiers dénoncent des employés insuffisamment qualifiés et environ un quart des entreprises interrogées trouvent que les standards manquent pour l’Industrie 4.0. Ici les associations de secteurs et d’industries, mais également le monde politique, sont sollicités.

Alexander Saheb

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