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Pour que l’on fasse confiance aux données

Femme avec diagrammes de donnésSi chaque pièce produite doit porter avec elle toutes les informations du cycle de vie, le volume de données va fortement augmenter. Le contrôle de la qualité, de la sécurité et de la répartition des données est l’un des grands défis de l’Industrie 4.0.

On parle beaucoup de l’Industrie 4.0 actuellement. La quatrième révolution industrielle entraînée par Internet décrit le changement technologique de la technique de production d’aujourd’hui jusqu’aux systèmes de production cyber-physiques. Cette mise en réseau apportera une nouvelle qualité de la disponibilité des informations en temps réel. Les données seront plus actuelles et le déroulement de la production sera plus transparent, selon l’étude «Travail de production à l’avenir – Industrie 4.0» du Fraunhofer IAO.

Les volumes de données augmentent de façon exponentielle
Toutefois, il reste des choses à faire avant d’en arriver là. Ainsi 51 % des entreprises interrogées dans le cadre de l’étude disent que la mauvaise qualité des données de production rend nécessaire des interventions à court terme dans le pilotage de la production. Une raison supplémentaire est le manque d’actualité des données de production, et le fait que le volume de données à maîtriser croît de façon exponentielle. C’est ce qui apparaît dans l’exemple de VW. L’entreprise produit environ 40 000 voitures par jour sur 118 sites. Pour cela, un milliard de pièces et 1,25 milliard de phases de travail par jour sont nécessaires. Pour chacune de ces phases de travail, il existe des données de commande, de machines, de stockage et de matériel, de processus de qualité et de personnel. À ceci s’ajoutent les données de distribution, d’achat, de logistique et de gestion. La numérisation et la mise en réseau sont pleinement engagées. Tous les cinq ans, le nombre d’objets connectés double: en 2010, il y en avait 12,5 milliards à travers le monde et il devrait y en avoir 50 milliards en 2020, d’après le spécialiste américain des réseaux Cisco. Le défi technologique consiste à préparer et analyser rapidement les énormes volumes de données.

Rien ne fonctionne sans gestion des données de base
L’une des principales missions de l’Industrie 4.0 est donc la maîtrise de l’échange de données au-delà des différentes chaînes de création de valeur. La répartition, la qualité, la sécurité et la croissance des données doivent être représentées de façon claire et contrôlée, dit Josef Glöckl-Frohnholzer, directeur de l’exploitation du prestataire d’informatique en nuage Zimory. Pour maîtriser cette tâche, l’utilisation de systèmes de gestion des données de base est conseillée. Si l’échange de données entre des objets intelligents dans l’Industrie 4.0 est automatisé, les «interfaces» humaines qui assurent la qualité des données disparaissent. Mais aussi intelligentes que soient les pièces et les machines, elles ne peuvent pas évaluer la qualité des données et donc elles ne peuvent pas intervenir. C’est pourquoi il est important d’intégrer des mesures de sécurisation de la qualité des données à l’aide de solutions de gestion de données de base.

Single Point of Truth grâce à la gestion des données de base
Il n’est pas exagéré de désigner les données de base comme étant la «moelle épinière» des processus de production. La gestion des données de base et de la qualité des données est donc importante. Bien que les actions fastidieuses d’épuration des données pour corriger les incohérences résolvent les problèmes de qualité, elles n’ont pas d’effet durable et à long terme. On consolide et on harmonise, mais on ne traite pas la cause. Pour obtenir un niveau de qualité de données, les processus de production concernés doivent être identifiés et les standards pour les données de base pour l’entretien et la validation des données doivent être définis. C’est seulement à partir de là qu’une assistance informatique est possible. Une solution de gestion des données de base met à disposition un «Single Point of Truth» pour les domaines de données de base. Elle améliore la qualité et l’actualité des données de base et assure des processus plus efficaces. Les données de base sont saisies via une interface Internet, validées de manière centralisée et réparties entre les systèmes. Chaque modification est documentée par des justificatifs. Grâce à des responsabilités définies pour la saisie et la validation des données en relation avec des processus pour la saisie des données de base, une solution de gestion des données de base assiste les aspects de gouvernance des données propres à l’entreprise. La représentation de 50 milliards d’objets intelligents en 2020 suffit pour viser une gestion des données de base.

Monika Pürsing Directrice exécutive, Zetvisions AG, Heidelberg

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