Penser à l’avenir
L’offre en matière de consommation durable est très tendance. Produits alimentaires bio, car sharing, commerce équitable: suivre un mode de vie écologique et durable reste cependant un défi. La diversité des labels, les définitions variées du développement durable et les différentes approches compliquent en plus l’émergence d’une vision harmonisée et d’une compréhension commune du sujet. Le livre blanc de GS1 «Développement durable» apporte des solutions.
Conformément à la stratégie, GS1 Suisse prend en compte l’aspect du développement durable dans toutes ses actions et promeut les solutions aboutissant à des réseaux durables de création de valeur. Les standards et les modèles de travail collaboratif de GS1 contribuent à la continuité et à la transparence de toute la chaîne de création de valeur.
Prise de position de GS1 sur le développement durable
Avec la stratégie adoptée et ajustée l’an dernier, le conseil d’administration a chargé l’association spécialisée GS1 Suisse d’étudier en profondeur le
sujet du développement durable. Cinq thèmes centraux déterminent à l’avenir l’action de l’association faîtière:
- _Plate-forme de compétences: Développer des réseaux – échanger les expériences
- _Transmissions de compétences: Transmettre le savoir – accroître les compétences
- _Collaboration: Stimuler la collaboration – améliorer la création de valeur
- _Standards: Utiliser les standards – élever l’efficacité
- _Développement durable: Penser global – préserver les ressources
Avec les standards de GS1, les partenaires créateurs de valeur disposent d’un langage harmonisé et commun permettant un flux de marchandises
et d’informations efficace. Ainsi, on génère la transparence et la confiance. L’utilisation systématique des standards inter-entreprises et les recommandations de processus ECR fournissent à GS1 Suisse l’essentielle garantie de sécurité, de transparence et également bien sûr de durabilité
dans les réseaux de création de valeur.
Avec le livre blanc sur le développement durable, GS1 Suisse éclaire le sujet dans toute son étendue et sa profondeur en matière de supply chain.
Le document expose clairement définition et stratégies et décrit les champs thématiques du développement durable, ainsi que la complexité de la
standardisation. Ce texte de base éclaire l’ensemble des aspects essentiels et définit les champs d’actions potentiels, groupes cibles et interlocuteurs. Différents rôles sont ainsi confiés à l’association spécialisée. Ils vont du point de contact pour une première approche du thème du développement durable à la promotion de la mise en oeuvre en passant par la transmission des informations, la modération et le développement de processus. GS1 Suisse s’ajustera aux actions du Consumer Goods Forum, de l’ECR, et de GS1 et mesurera les progrès réalisés par les différents acteurs. BSD Consulting est de plus un partenaire compétent et expérimenté.
Les premiers retours concernant le livre blanc confirment à ses auteurs qu’ils se sont engagés sur la bonne voie. Dieter Peltzer, responsable du
management de la qualité chez Manor SA résume ainsi: «Pour garantir le succès, il est impératif que le rôle et les thèmes attribués et définis soient mis en oeuvre de façon compétente et systématique et que GS1 Suisse soit acceptée comme expert du développement durable par les membres».
Après l’adoption par le conseil consultatif Collaborative Supply Chains et le conseil d’administration, il s’agit de passer maintenant à la mise en oeuvre. Il est prévu de convoquer un groupe d’experts du développement durable en automne. En attendant, les travaux d’analyse d’un vaste sondage sur le sujet auprès des entreprises et des consommateurs est en cours. Les résultats seront présentés le 13 novembre 2013, à l’occasion du 9ème Business Day de GS1.
Joachim Heldt