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Défis pour les chaînes d’approvisionnement

Le Baromètre des risques Allianz a analysé les dix principaux risques commerciaux. Interruptions d’exploitation et de la chaîne de livraison, catastrophes naturelles, incendies et explosions sont en tête de liste cette année. De plus, l’étude montre que la cybercriminalité va continuer à se développer dans les cinq ans à venir. Mais de nombreuses entreprises sous-estiment ce risque.

Les gestionnaires de risques et experts dans le domaine de la sécurité de l’entreprise, au nombre de plus de 500, originaires de plus de 40 pays, sont unanimes: ils ont évalué les interruptions d’exploitation et de la chaîne de livraison comme le principal risque et de loin. L’aspect intéressant ici est que c’est le seul risque à la première place dans l’examen par région, Amérique, EMEA (Europe, Moyen-Orient et Afrique) et Asie. Cette évaluation n’est pas étonnante quand on pense que les dommages moyens causés par une interruption d’exploitation et de la chaîne de livraison sont, avec 1,36 millions de dollars américains, 32 % plus élevés que les dégâts matériels directs moyens. Ainsi, pour les entreprises, les enjeux sont considérables et beaucoup ont besoin de plusieurs années pour se remettre des suites d’une interruption d’exploitation.

En réseau et vulnérables
Le Baromètre des risques montre aussi que la mise en réseau se développe et provoque des dépendances. Si l’on demande les causes les plus craintes des interruptions d’exploitation, la «défaillance d’un fournisseur» arrive au troisième rang derrière l’incendie / l’explosion et les catastrophes naturelles. Les réseaux mondiaux de création de valeur au troisième rang font également partie des principaux déclencheurs d’interruptions de la chaîne de livraison.
Le fait est que la mise en réseau globale augmente: selon le Baromètre des risques Allianz, le nombre d’entreprises multinationales est passé au cours des dernières années de 7000 à près de 14 000. Leur nombre devrait atteindre environ 140 000 avant 2020. Ainsi la dépendance augmente: des troubles politiques dans une région peuvent avoir des effets sur toute l’entreprise. En raison du maillage croissant, les interruptions d’exploitation ont des effets non seulement sur des entreprises isolées, mais aussi sur des infrastructures et des secteurs entiers.

Craints et tout de même sous-estimes
Les cyber-risques progressent en continu dans la conscience des entreprises. S’ils étaient encore au quinzième rang en 2013, ils ont atteint deux ans plus tard et pour la première fois les cinq premières places. On voit que ce thème est également d’actualité dans différentes régions. Les cyberrisques sont classés plus haut en Amérique et dans l’EMEA que par le passé. Seule la région Asie-Pacifique ne les classe pas parmi les dix premiers.
Simultanément une nette majorité des personnes interrogées disent qu’elles sont les moins bien préparées contre les cyber-risques, et ce alors que les dommages causés par les défaillances de la sécurité des données peuvent atteindre des montants à sept ou huit chiffres. Ici la totalité des dommages ne peut même pas encore être chiffrée. Selon les estimations des personnes interrogées, la perte de réputation suite aux cyberattaques provoque les pires effets. L’interruption d’exploitation et la perte de données de clients sont aux deuxième et troisième rang des effets négatifs de la cybercriminalité. Les entreprises craignent surtout le vol et la manipulation de données ainsi que les dommages à la réputation.
Toutefois, 73 % des entreprises disent sous-estimer les cyber-risques et ne pas s’équiper mieux contre eux. 59 % expliquent ceci par des contraintes budgétaires et 54 % admettent ne pas avoir encore analysé le problème.

Sur le long terme règne la peur de la nature
Les cyberattaques sont considérées comme le principal risque à moyen terme. Les troubles politiques et les catastrophes naturelles suivent seulement aux deuxième et troisième rangs. Cependant, le changement climatique et les catastrophes naturelles sont considérés comme les principaux risques à long terme. Fait intéressant: les innovations technologiques qui ne sont pas représentées dans le classement des dix premiers risques à court et moyen terme, arrivent au quatrième rang parmi les risques à long terme. De fait, en parallèle aux nouveaux modèles d’affaires, des technologies «de rupture» comme l’impression en 3D continueront à modifier les réseaux de création de valeur à l’avenir. Pour les entreprises, il s’agit de minimiser les risques qui en résultent et d’utiliser les opportunités.
Les résultats du Baromètre des risques Allianz indiquent clairement que les entreprises, pour survivre, doivent évoluer avec agilité et souplesse dans un monde changeant Car: celui qui se repose rouille.

Katharina Birk

 

Allianz Risk Barometer

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