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Voici comment réussir votre entrée dans la numérisation

Industrie 4.0 correspond à la quatrième révolution industrielle. Des systèmes intelligents et en réseaux permettent la production auto-organisée. Nous expliquons ici les principaux termes et nous vous assistons dans la transformation numérique.

Depuis plusieurs années, la quatrième révolution industrielle a commencé avec la numérisation. Ce thème déclenche- t-il de l’euphorie chez vous ou bien est-ce que l’on note du scepticisme ou de l’insécurité? Cette impression s’explique souvent par le fait que nous avons le sentiment de manquer quelque chose et d’être à la traîne, au vu du flot de nouveautés et d’opportunités qui se multiplient presque chaque jour. En raison du manque d’infrastructures et de réseaux, de nombreuses PME de moins de dix employés sont souvent touchées par ce phénomène.

Termes de l’Industrie 4.0
Dans les industries techniques en particulier, des innovations intéressantes sont apparues au cours des cinq dernières années sur la base de nouveaux développements très rapides dans l’électronique, l’optique et avec Internet, qui offrent des opportunités nouvelles et surtout lucratives. Cependant, les termes correspondants sont souvent et malheureusement difficiles à comprendre. Ainsi le terme Internet 4.0 est synonyme de l’Internet des Objets (IdO) mais répandu seulement en Allemagne. Les principaux termes techniques de l’IdO sont expliqués ci-dessous.

Nuage
Une infrastructure sur laquelle des prestations informatiques, comme de l’espace mémoire, de la puissance de calcul ou des logiciels d’application, sont mises à disposition via un ordinateur ou Internet sans que celles-ci ne soient installées sur l’ordinateur local. Les structures en nuage sont les conditions préalables pour l’échange de données et donc pour les intégrations verticale et horizontale.

Système cyber-physique (CPS)
Le CPS est l’élément central de tous les systèmes mis en réseau produisant de la valeur au sein de l’IdO. On entend par là non seulement l’automatisation et l’intégration de processus de production, mais aussi les activités connexes comme la logistique, la gestion des stocks, la distribution et la vente. Les événements sont enregistrés dans le nuage et ils permettent une traçabilité sans failles.

Intégration verticale
Au sein d’une organisation, les systèmes de fabrication intelligents et en réseau permettent une production individualisée et flexible en temps réel. Le processus de production est assisté ici par des étapes en amont ou en aval d’ingénierie, de production, d’approvisionnement- logistique ou de distribution et de vente tout le long de la chaîne de création de valeur: homme, machine et matériel.

Intégration horizontale
L’échange mutuel et la collaboration avec des entreprises externes, des développeurs, des fournisseurs et des clients génère une valeur ajoutée dans la chaîne de création de valeur. L’objectif est un processus automatisé tout le long du cycle de vie du produit, par lequel tous les partenaires externes contribuent au succès du produit via des sites de production décentralisés, de manière rentable et flexible.

Cycle de vie du produit
Le processus décrit la durée entre le développement, la validation, la préparation de commande, l’exploitation, la maintenance, l’entretien et les réparations jusqu’au déclassement d’un produit. Le fournisseur aussi bien que le fabricant est impliqué dans ce processus et ils utilisent des systèmes continus et compatibles. Les intégrations verticale et horizontale dans la chaîne de création de valeur offrent des opportunités nouvelles et lucratives.

Commerce électronique
Dans le commerce électronique, ou commerce par Internet ou en ligne, les opérations d’achat et de vente sont traitées via Internet.

Big Data
La mise en réseau au niveau mondial produit d’énormes volumes de données qui offrent de nouvelles perspectives et donc des possibilités d’exploitation de la chaîne de création de valeur. L’exploitation par l’homme ne sera bientôt plus possible. L’apprentissage automatique et les algorithmes évolutionnaires prendront le pas à l’avenir sur les capacités humaines. Le processus d’apprentissage automatique s’effectue par l’étude de la logique des erreurs.

Smart sensors (capteurs intelligents)
Un smart sensor est un capteur (détecteur) qui, en plus de la saisie des données de mesure comme les ondes électromagnétiques ou la température, réunit aussi la préparation et le traitement du signal. L’acteur est la contrepartie du détecteur et il transforme les signaux électriques en un mouvement mécanique. Souvent les composants physiques d’une installation de production sont équipés de capteurs et d’acteurs. Les informations sont échangées via un réseau de communication.

Limites fluctuantes
En plus de ces termes de niveau supérieur qu’il s’agit d’attribuer correctement, de nouvelles technologies arrivent à intervalles de plus en plus courts sur le marché. Ainsi des objets en trois dimensions peuvent être réalisés avec des imprimantes 3D sans la création fastidieuse de moules. Les matières classiques pour l’impression en 3D sont les plastiques, les résines synthétiques, le béton et les métaux. Bien qu’il s’agisse souvent de processus de moulage, aucun outil spécifique n’est plus nécessaire pour obtenir des résultats concrets. Même les robots collaboratifs qui travaillent avec l’homme sont en pleine expansion dans le processus de production.

En raison des intégrations verticale et horizontale dans la chaîne de création de valeur, par les systèmes cyberphysiques et par la communication indépendante du site, les produits arriveront beaucoup plus rapidement sur le marché. Il deviendra alors clair que dans le monde numérisé, les thèmes comme la vitesse, la flexibilité, la transparence et la traçabilité arrivent essentiellement au premier plan. Les entreprises seront représentées sur plusieurs marchés simultanément avec différents produits. Les conditions du marché évoluent et la limite entre les secteurs industriel et de la prestation de service se dilue. Ainsi le fabricant deviendra de plus en plus un revendeur et il devra en même temps faire face à une concurrence croissante.

Étape par étape vers l’Industrie 4.0
Après avoir surmonté l’incertitude initiale, je recommande aux entreprises de se mettre en marche sans réserves et d’être ouvertes au changement. Pour mieux comprendre le potentiel d’utilité inconnu, les processus et technologies existants doivent être examinés du point de vue du client. Comment le client ressentirait-il l’utilité? En parallèle à l’utilité pour le client, on peut naturellement déduire d’autres modèles d’affaires qui reposent sur le gain de temps, la réduction des coûts (efficience et efficacité) et l’augmentation de la qualité. Le déplacement vers une niche du marché pourrait aussi générer un modèle d’affaires intéressant.

Dans une étape suivante, il est recommandé dans tous les cas de passer une alliance avec un partenaire externe. Choisissez un partenaire qui maîtrise les pratiques numériques depuis de longues années déjà, comme par exemple GS1, qui développe avec les codes-barres et les codes QR les jumeaux numériques depuis 45 ans pour l’industrie des biens de consommation et qui les a propagés parmi ses membres avec autant de succès. Une alliance crée la confiance et retire l’insécurité.

Par une analyse approfondie de la situation du marché, des coûts et des innovations, une solution individuelle est élaborée en commun pour votre entreprise, au besoin également pour d’autres partenaires du fichier des membres de GS1.

Uwe Rüdel

Informations complémentaires
GS1 Switzerland
Dr. Uwe Rüdel
Directeur du secteur Industries techniques
Monbijoustrasse 68
CH-3007 Berne

+41 (0)58 800 70 37
+41 (0)79 264 94 41
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