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Application contre les faussaires

Le commerce de contrefaçons de marques est lucratif et le marché global est en croissance. Pour dépister les multiples méthodes de tromperie, l’Organisation mondiale des douanes mise sur la formation, la coordination inter nationale et la technologie moderne. GS1 Global apporte également ici une contribution importante.

Le commerce des marchandises falsifiées et piratées est florissant. L’initiative «Business Action to Stop Counterfeiting and Piracy» (BASCAP) estimait la valeur des copies piratés et des falsifications de marque mises en vente à travers le monde en 2008 entre 455 et 650 milliards de dollars. Pour 2015, on prévoit un volume global du marché des produits contrefaits compris entre 1,22 et 1,77 billions de dollars.

IPM – une application avec accès mondial
L’Organisation mondiale des douanes (OMD) a récemment renforcé la lutte contre la piraterie des produits par des actions de saisie coordonnées au niveau international. L’utilisation de la technologie moderne qui permet l’échange automatique de données avec les propriétaires légitimes des marques a une grande importance. L’OMD a signé en 2007 avec l’organisation mondiale GS1 une déclaration d’intention pour développer des projets communs pour la sécurité du transport de marchandises.

L’OMD a créé en collaboration avec GS1 Global une banque de données globale contre les contrefaçons de produits, «Interface Public-Members» (IPM); ensuite les propriétaires de marques ont été priés de l’alimenter avec des informations, des photos, des consignes d’emballages et des coordonnées. Grâce à l’accès sur base Internet, les douaniers peuvent vérifier de plus près les marchandises retenues d’origine douteuse et les comparer avec les informations produit de la banque de données IPM. L’identification de palettes ou de cargaisons maritimes devient ainsi une méthode efficace de contrôle de l’origine de marchandises. Mais il est également possible que des marques locales, distribuées via de nouveaux canaux de vente, ne soient pas encore enregistrées dans l’IPM. La prise de contact avec le propriétaire de la marque conduit alors à la saisie d’un nouvel ensemble de données dans l’IPM.

Application pour l’identification des produits
Pour les autorités douanières, le travail efficace est de mise. Elles se concentrent sur des échantillons bien réfléchis. «Les douaniers sont continuellement en déplacement dans leur travail. Ils éventrent des conteneurs, passent la marchandise en revue, recherchent des indices de produits potentiellement contrefaits», explique Benoît Goyens, directeur du secteur privé de l’IPM au siège de l’OMD à Bruxelles. «La solution logicielle existante a dû être adaptée pour les appareils portables.»

Depuis deux ans, l’application IPM est introduite pour les smartphones pour toutes les administrations douanières nationales. Les employés des douanes scannent les codes-barres GS1 et les codes QR et consultent via les clés d’identification les informations correspondantes dans la banque de données IPM. Avec les mêmes appareils, ils ont également accès au registre GEPIR, qui recense toutes les données des participants des entreprises membres de l’association mondiale GS1. Les autorités douanières peuvent également photographier les objets saisis et envoyer les clichés au propriétaire de la marque. Avec l’application pour smartphone, les avertissements concernant les contrefaçons, signalées par les propriétaires de marque, sont consultables immédiatement et en temps réel.

Il est également important de sensibiliser les autorités douanières nationales. Ainsi l’OMD organise régulièrement des formations dans différents pays membres. Au printemps 2015, environ 30 employés des douanes égyptiennes ont assisté à un séminaire à Alexandrie. À côté des analyses de risques et des contrôles physiques de chargement, l’utilisation de l’outil IPM et de ses multiples fonctionnalités est une composante importante du séminaire.

Manuel Fischer 

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