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Auto-ID hier et aujourd’hui

D’un point de vue général, la production, la logistique et le commerce sont inimaginables sans l’Auto-ID (identification automatique). Les solutions de repérage les plus diverses existent aujourd’hui pour les produits, les supports de charge et les moyens auxiliaires.

Les premières technologies dans le domaine de l’Auto-ID ont été développées au début de l’industrialisation. La carte perforée a été brevetée en 1887 et remplacée des les années 60 par des supports électroniques de stockage comme les bandes magnétiques.

Le code-barres breveté en 1952 a commencé sa marche triomphale au début des années 70, quand les supermarchés américains ont exercé une pression sur leurs fournisseurs et ainsi imposé son introduction. L’introduction du code EAN en 1976 a ouvert la voie de l’identification automatique standardisée en Europe, et les caisses à scanner ont pu se propager rapidement dans les supermarchés.

RFID, la Radio-Frequency Identification, a été utilisée dès la Seconde Guerre mondiale comme radar secondaire. On différencie dans le RFID entre les transpondeurs actifs et passifs, selon qu’ils aient besoin d’une source d’énergie propre ou qu’ils tirent leur énergie du champ électromagnétique de l’appareil de lecture. Dans le domaine des affaires B2C, le code QR, la technologie NFC et le Bluetooth se sont imposés avec la propagation des smartphones.

Le code à réponse rapide (code QR, Quick Response Code) est structuré pour corriger les erreurs et il peut encore être lu intégralement après une détérioration de 30 %. La Near Field Communication (NFC) est une technologie de radio pour la transmission sans contact de données dans une zone de quelques centimètres. Les smartphones actuels sont capables d’utiliser la NFC. La NFC est utilisée dans le domaine du paiement sans espèces de faibles montants, le Micropayment.

Dans l’application, le code-barres est encore et toujours très répandu, ce qui est dû d’une part à la possibilité d’assemblage à un coût presque imbattable, par exemple par impression directe ou par étiquetage sur l’emballage. D’autre part, une solution spéciale est prescrite dans certains secteurs. Dans le commerce, l’EAN en tant que code-barres est très souvent nécessaire pour l’utilisation avec les systèmes de caisse. Grâce à ses avantages de coûts, le code-barres est également utilisé dans les supply chains classiques, ouvertes.

Dans les circuits fermés, par exemple avec des supports de charges de valeur supérieure, les solutions RFID s’imposent de plus en plus. L’objectif est ici d’éviter le réétiquetage par l’utilisation de transpondeurs solidement fixés sur le support de charge. Les transpondeurs se distinguent par leur longue durée de vie et ils sont en mesure de résister aux manipulations et aux autres influences de l’environnement pendant plusieurs rotations. Grâce à l’utilisation du RFID dans le domaine de la mode, les inventaires peuvent être réalisés plus rapidement qu’avec les étiquettes à codes-barres.

Tendances actuelles
Une variante tout à fait nouvelle de l’identification de marchandises ou d’objets a été créée par l’introduction des balises basées sur le Bluetooth Low Energy (BLE). Un signal radio est envoyé à intervalles réguliers qui permet l’identification et la localisation de l’objet respectif. Ce signal peut aussi être reçu par des appareils terminaux compatibles dans la mesure où ils se trouvent à portée de réception.

Apple a lancé l’introduction des balises électroniques en 2013. La concurrence a mis à disposition une autre spécification ouverte (Google Eddystone) utilisable pour tous les smartphones. À l’aide d’algorithmes, il est possible de déterminer la position des balises ainsi que des appareils terminaux mobiles par rapport à leur position actuelle. Ceci génère de multiples possibilités d’utilisation dans le domaine de la navigation en intérieur, par exemple pour les musées, les installations sportives ou les établissements publics. Dans le domaine du commerce de détail, et en plus de la navigation vers certains produits, des messages push sont possibles qui signalent à l’utilisateur les produits qui se trouvent près de lui, ou bien s’il existe des offres actuelles dans son environnement.

Actuellement, l’Auto-ID représente l’un des « enablers », sinon l’« enabler » décisif pour l’industrie 4.0. La raison à cela est que les informations reçoivent une importance toujours plus grande dans la production automatisée et la logistique. Pour pouvoir relier des informations virtuelles avec des objets réels, une interface est nécessaire qui peut être couverte idéalement par l’Auto-ID. La production autonome se caractérise par la vision du produit qui se produit lui-même.

Martin Fiedler, diplômé en informatique
Benedikt Mättig, diplômé en informatique
Institut Fraunhofer pour les flux matériels et la logistique, Dortmund

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