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Les achats en ligne ont du succès dans le monde entier

Le commerce électronique convainc les gens – ils sont de plus en plus nombreux à acheter en ligne. Les taux de croissance en Chine en particulier sont impressionnants. En Suisse, les entreprises de commerce électronique aiment se différencier par une logistique de livraison individuelle.

Alors que le commerce en magasin stagne, le commerce électronique fleurit. C’est la situation dans le commerce de détail suisse depuis des années déjà. Le commerce en ligne et à distance a à nouveau connu une nette augmentation de volume en 2016: les consommateurs suisses ont acheté améen ligne pour 7,8 milliards de francs de marchandises, soit 8,3 % de plus qu’en 2015. 1,3 milliard de francs sont tout de même partis à l’étranger. Le volume des achats à l’étranger a très fortement augmenté, de 18 %. Ces chiffres ont été publiés par l’ASVPC (Association Suisse de Vente Par Correspondance). Du point de vue des catégories de produits, les produits électroniques grand public et la mode / les chaussures en particulier ont été demandés. L’électronique grand public génère déjà 29 % du volume total du chiffre d’affaires en ligne. L’ASVPC compte jusque 2020 sur une compétition soutenue pour la livraison de colis la plus rapide et la plus pratique. Étant donné que les prix s’alignent de plus en plus, les revendeurs souhaitent se différencier par d’autres prestations. Les achats à l’étranger devraient continuer à augmenter de façon disproportionnée; 2015 a connu une première vague d’importations directes en provenance de Chine. Cette évolution devrait marquer l’avenir et maintenir la pression des prix sur le marché.

Forte croissance mondiale
En Europe, le commerce électronique peut se targuer de taux de croissance à deux chiffres. Depuis 2011, ils se situent entre 12 et 13 %, le volume du marché se monte aujourd’hui à 455,3 milliards d’euros et il existe tout de même 296 millions d’acheteurs en ligne. C’est ce qui ressort du «European B2C E-Commerce Report 2016» publié par l’Organisation «Ecommerce Europe». En Europe, le commerce transfrontalier joue un rôle important: il est considéré comme un indicateur du marché intérieur européen qui fonctionne. Les chiffres indiquent qu’en 2015, environ 16 % des acheteurs en ligne des 28 pays de l’UE ont également acheté de l’autre côté de leurs propres frontières. Par rapport à 2013, cela représente une augmentation de 33 %. Le volume du commerce électronique mondial a encore augmenté plus fortement: les taux de croissance entre 2012 et 2015 étaient la plupart du temps nettement supérieurs à 20 %, ils devraient atteindre 18 % en 2016. Le marché chinois connaît des taux de croissance particulièrement élevés, les plus forts dans le monde devant les États-Unis: on attend ici une croissance du volume de 27 %, 9 % seulement aux États-Unis. Il y a donc environ 1,4 milliard d’acheteurs en ligne sur notre planète, qui achètent chaque année pour un montant moyen de 1582 dollars américains. Le volume du marché mondial se chiffre à 2,3 milliards de dollars, dont près de la moitié provient de la région Asie-Pacifique, l’Amérique du Nord et l’Europe suivent nettement derrière. Ces chiffres sont tirés du «Global B2C E-Commerce Report 2016», établi par la «Ecommerce Foundation».

Les achats à l’étranger sont appréciés
Du point de vue des revendeurs suisses, le «E-Commerce-Report Schweiz» examine l’évolution du commerce électronique B2C. Cette étude est rédigée chaque année par l’École technique supérieure du Nord-ouest de la Suisse et la Datatrans AG, et elle est basée sur une enquête parmi 36 prestataires de commerce électronique, potentiellement précurseurs sur le marché. Près de la moitié des personnes interrogées pensent que la part du commerce électronique dans le volume du secteur B2C sera de 50 à 100 % plus élevé dans cinq ans par rapport à aujourd’hui. Un tiers l’estime entre 25 et 50 % plus élevé. Les prestataires étrangers prendront ici leur part du gâteau. Un tiers des personnes interrogées pensent que la part du marché des prestataires étrangers de commerce électronique en Suisse augmente chaque année de 2 % environ, un autre tiers pense qu’elle va augmenter encore plus vite. De plus, la domination de quelques prestataires de commerce électronique s’étend dans le marché en ligne. C’est ce que pensent les trois quarts des personnes interrogées.

La livraison le lendemain sera bientôt un standard
La logistique prend une importance encore plus grande que l’année précédente. Un tiers des personnes interrogées avec de la logistique physique investissent dans le développement dans le niveau de leurs prestations. Ici trois objectifs dominent: • Augmentation de la précision (promettre et tenir des détails de livraison plus précis) • Accélération • Augmentation de l’efficience et réduction des coûts D’une manière générale, on pense que dans cinq ans, les clients pourront piloter la remise des marchandises commandées de façon plus souple dans le temps et le lieu. La livraison le lendemain devrait s’être établie comme un standard. Les 290 points de collecte de Migros sont considérés comme un succès; 80 % des personnes interrogées pensent que le concept va s’établir. Par ailleurs, les prestataires du commerce électronique travaillent à d’autres améliorations du service, comme les possibilités d’enlèvement et de retour, les optimisations du processus de retour et les prestations complémentaires, comme le montage ou la mise en service.

Trembler devant Amazon
Les auteurs de l’étude consacrent au revendeur en ligne Amazon et aux prestataires équivalents un chapitre spécial. Amazon est déjà craint aujourd’hui: «Que pourraient opposer les prestataires suisses à la détermination et à la puissance qu’Amazon utilise pour conquérir de nouveaux marchés et de nouveaux secteurs d’activité?» Cependant deux éléments manquent encore à Amazon pour un succès en Suisse: une boutique en ligne suisse ou un filtre qui affiche uniquement les produits disponibles en Suisse ainsi que la possibilité de livraison le lendemain. La concurrence suisse sous la forme de ricardo ou siroop ne devrait pas de toute façon être un obstacle.

La rentabilité doit être encore meilleure
Toutefois, malgré un volume de marché en hausse, de nombreuses entreprises n’ont pas encore atteint le niveau de chiffre d’affaires nécessaire pour un stock durable. Deux tiers des participants à l’étude pensent tout de même que la situation bénéficiaire au niveau de l’EBIT (bénéfice avant intérêts et impôts) sera meilleure dans cinq ans qu’aujourd’hui. La multitude en augmentation constante et l’évolution des concepts commerciaux de commerce électronique mettent le commerce de détail en magasin sous pression. À l’avenir, sa fonction principale sera d’établir l’accès aux clients et de créer la portée de l’offre des fabricants. Les concepts inter-canaux utilisent ici la présence locale comme un atout. Entre temps, les entreprises travaillant à l’origine uniquement en ligne ont développé leur présence physique avec des points de collecte, des magasins éphémères ou des points de service. Les prestataires en magasin misent en retour sur l’intégration de la gamme: ce qui n’est pas en magasin peut être commandé directement en ligne.

Alexander Saheb

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