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L’ADN numérique des entreprises

Matrice de donnéesDes données de base solides, fiables et actuelles sont indispensables pour chaque forme de modification numérique. Cependant, selon une étude actuelle D-A-CH ( Allemagne-Autriche-Suisse), la gestion des données de base est à la traîne dans la numérisation.

La conservation des données est un large champ. Beaucoup de gens voient plutôt un paysage de données et invoquent une multitude ingérable et une qualité médiocre dans les processus propres utilisant les données de base les plus diverses. La cause se situe souvent dans le manque d’implication pour élever la gestion des données de base à un autre niveau.

Les données de base constituent la base de la transformation numérique
Les données de base étaient communément appelées autrefois données statiques, ce qui impliquait une certaine immuabilité. Aujourd’hui les entreprises sont soumises à une dynamique plus forte et la volatilité des données augmente. La rationalisation et la discipline des processus sont ainsi une obligation. On trouve les données de base dans les secteurs les plus divers d’une entreprise. Elles comportent, selon la pertinence, toutes les informations fondamentales de la production jusqu’au produit, du sous-traitant jusqu’au client, naturellement aussi dans tous les domaines de la logistique (données de stocks et de mouvements), ainsi que les données personnelles. À ce jour aucune dépendance impérative n’existe pour ces catégories de données du point de vue de formes d’organisation et de sauvegarde. Les données de base sont souvent enregistrées et traitées dans des banques de données.

Le cabinet de conseil Bearingpoint décrit dans une étude actuelle sur le «Degré de maturité et utilité de la gestion des données de base» la globalité des données de base comme «l’ADN d’une entreprise» et il tape ainsi dans le mille. La gestion efficace et efficiente des données de base est le fondement le plus important pour des initiatives numériques réussies. Les idées et les innovations se soldent la plupart du temps par un échec si elles ne se développent pas sur une base de données exactes et actuelles.

Étude D-A-CH: encourageant mais encore insuffisant
Le Master Data Management (gestion des données de base), en abrégé MDM,est la discipline à laquelle se consacrent de plus en plus de moyennes entreprises innovantes. Pour découvrir dans quelle mesure cette discipline s’impose dans l’espace germanophone (D-A-CH, Allemagne-Autriche-Suisse), 43 entreprises de l’industrie de transformation avec en moyenne 5 milliards d’euros de chiffre d’affaires ont été interrogées à l’automne dernier. Le résultat est encourageant, mais il indique que la numérisation de la gestion des données de base n’en est qu’à ses débuts. 80 % des entreprises interrogées voient l’augmentation de l’efficience des processus fondamentaux comme objectif principal et intègrent également à ceci la gestion des données. 50 % des entreprises participantes suivent déjà un processus de conservation intégratif des données de base, dans 38 % des entreprises le concept spécifique est déjà mis en application. La gestion centralisée des données de base est le fondement pour un niveau élevé de maturité dans la conservation des données, le Master Data Management se distinguant par une cohérence et une précision beaucoup plus élevées. La gestion des données de base est unifiée et centralisée. Les serviteurs de données (Data Stewards) assurent la qualité de la conservation des données pour les services et veillent à une répartition améliorée des données. 50 % des entreprises ont cette forme d’organisation via une équipe centrale MDM ou l’ambitionnent.

Du point de vue de l’infrastructure technique, la plupart des entreprises moyennes voient de grands défis leur faire face. À peine la moitié des participants à l’étude admettent que des structures de banques de données hétérogènes et des formats différents sont encore largement répandus et qu’une qualité homogène de données n’est pas encore assez intégrée dans la gestion interne des processus d’affaires. Une continuité de toutes les données de base dans toute la structure du système existe rarement.

La qualité des données est décisive pour le succès
Dans la pratique, il est de plus en plus important d’acquérir une vue panoramique sur les clients et les consommateurs. La «360° Customer View» est un bon exemple du fait que les stratégies modernes sont rendues possibles seulement par une conservation cohérente et de bonne qualité des données. Une gestion des données de base gérée de manière opérationnelle de manière unilatérale conduit à de nombreuses duplications et à un mélange de débiteurs financiers et de destinataires logistiques de la marchandise. Une synchronisation via un système de données central résout ces situations de conflit et mène à une vision épurée des clients. La conservation des données ne doit pas courir derrière les processus d’affaires, elle doit devenir une partie intégrante de l’entreprise globale.

Dans les moyennes entreprises, même les décisionnaires dans le secteur commercial sont encore peu sensibilisés à la gestion des données. Bien que 60 % environ des personnes interrogées estiment que l’influence de la gestion des données est importante, on ressent encore une incertitude dans ce domaine névralgique et traditionnellement très avancé. Si des entreprises récemment créées se sont confrontées dès le début avec les données des clients en tant qu’élément central de leurs affaires, un cinquième des entreprises moyennes considèrent encore la gestion de leurs données orientées vers la vente comme un défi.

Conclusion
Si l’on souhaite à l’avenir mettre à disposition des données cohérentes en temps réel à chaque endroit utile dans l’entreprise, il faut créer une efficience des processus fondamentaux pour alimenter ces processus assistés par un système avec des données de base correctes. Les entreprises devront se laisser évaluer en fonction de leur aptitude à transférer la gestion de leurs données de base dans un processus régulé, en introduisant les règles, rôles et méthodes correspondants. Il sera également d’une importance centrale que ces adaptations de processus se reflètent dans les architectures d’informations et qu’elles soient mesurables et contrôlables en tant qu’indicateurs de performance clés (KPI).

Avec l’amélioration de l’infrastructure de données, le domaine des données de base passe de la position d’un fournisseur d’informations à un producteur d’informations fondamentales pour l’entreprise et il détermine avec toujours plus de force, grâce à des possibilités d’analyse améliorées, le coeur de métier des entreprises qui réussissent.

Arthur Wetzel

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